THERAPIE INDIVIDUELLE

À qui peut profiter une psychothérapie ?

La psychothérapie s’adresse à des personnes de tous les âges. Elle peut aussi concerner un couple, une famille ou un groupe familial.

La psychothérapie peut aider toute personne rencontrant une souffrance psychique, exprimée par des symptômes ou des émotions tels que l’angoisse, la tristesse, une crise de panique, une phobie, une obsession, une dépression, des idées suicidaires, une perte de confiance en soi, l’isolement, l’inhibition, des difficultés relationnelles, des troubles alimentaires, des troubles sexuels ou des troubles du sommeil, des blocages dans la vie quotidienne professionnelle et/ou personnelle, une impression de mal être, de ne pas vivre pleinement, de se limiter, de ne pas être aussi heureux que les autres semblent l’être…

Ces symptômes peuvent apparaître en lien avec :

- des troubles psychiques diagnostiqués :

--> chez une personne consciente de ses troubles, qui n’est pas coupée de la réalité et qui demande de l’aide ;

--> chez une personne peu ou pas consciente de ses troubles, mais intéressée à mieux comprendre sa souffrance ;

- une addiction à l’alcool ou aux drogues ;

- des troubles dits psychosomatiques, par exemple de l’eczéma ou des douleurs ;

- des troubles survenus en réaction à une situation traumatisante ou à une situation conflictuelle dans un couple, une famille, au travail ou à l’école.

Psychothérapie : le lien entre le patient et le thérapeute

On constate généralement que la qualité de l’alliance thérapeutique participe à hauteur de 30 % dans la réussite de la thérapie. On décrit généralement l’indispensable alliance thérapeutique de la façon suivante :

* dans un esprit de collaboration, le client et le psychopraticien s’entendent sur leurs tâches respectives, et les considèrent comme importantes et pertinentes ;

* les objectifs de la psychothérapie sont clairs, bien compris et endossés par les deux parties ;

* un lien affectif basé sur la confiance, l’implication, l’acceptation ainsi qu’une grande empathie de la part du psychopraticien relient les deux personnes.

L’alliance thérapeutique est essentielle au succès de toute psychothérapie et, comme l’ont démontré nombre d’études, qu’elle serait plus déterminante que n’importe quel autre aspect spécifique du traitement.

La recherche démontre que plus l’alliance est forte, meilleurs seront les résultats.

Toutefois, le fait que le psychopraticien soit amical, ouvert ou accueillant n’est pas suffisant, le patient doit également sentir qu’il est vraiment compris et que le thérapeute est digne de confiance et tout à fait compétent.

Dans une synthèse d’études portant sur les liens thérapeute-alliance thérapeutique, on a constaté que les principales qualités que devrait démontrer un psychopraticien pour susciter une solide alliance sont d’être :

* souple ;

* honnête ;

* respectueux ;

* digne de confiance ;

* chaleureux ;

* intéressé ;

* ouvert.

L’utilisation de diverses techniques comme le soutien à l’expression des émotions, l’exploration et la réflexion sur le passé du patient ainsi que l’interprétation juste de ces observations contribuerait également à l’alliance.

Bien choisir son Psychopraticien

Si vous envisagez d’entreprendre une psychothérapie, voici quelques pistes qui pourraient vous aider à en tirer le maximum de bénéfices :

- soyez prêt ;

- clarifiez vos objectifs, vos attentes, vos espoirs ;

- définir la durée de vos objectifs : sont-ils à court ou à long terme ?

- le malaise est-il précis ou diffus ?

- demandez-vous ce que vous êtes prêt à investir, en temps, en argent et en engagement personnel.

Facilitez l’établissement d’une solide alliance thérapeutique. Recherchez une approche, un cadre et un style de thérapeute qui correspondent au genre de personne que vous êtes et à vos valeurs.

Demandez conseil

N’hésitez pas à demander des références à des personnes en qui vous avez confiance :

- des amis qui sont déjà passés par là ;

- votre médecin ;

- un professionnel de la santé, etc.

Évaluez la qualité de l’alliance.

Si la qualité de l’alliance thérapeutique dès les premières rencontres ne vous paraît pas satisfaisante, envisagez rapidement une alternative.

Faites-vous confiance, les études démontrent que les clients sont bien meilleurs que les thérapeutes pour juger de la qualité de l’alliance thérapeutique.

Gardez toutefois à l’esprit que vous ne recherchez pas un ami, mais un professionnel compétent qui pourra vous aider, vous faire avancer, vous confronter si nécessaire.

Et ensuite, plongez. Souvenez-vous que votre implication et votre collaboration sont primordiales.

Psychopraticien, qu’est-ce que c’est ?

Spécialiste des méthodes de psychothérapie et/ou de médecine alternative, les psychopraticien tente de comprendre une personne dans son for intérieur pour l’aider à se sentir mieux.

Qu’est-ce qu’un Psychopraticien ?

A ne pas confondre avec le psychothérapeute (titre réservé aux personne ayant suivi des études de médecine) ou le psychologue, la profession de psychopraticien met en œuvre des techniques psychothérapiques, psychanalytiques ou psychocorporelles dans l’objectif :

• d’aider les personnes à mieux utiliser leurs possibilités émotionnelles, créatrices, relationnelles, intellectuelles, sensorielles et psychocorporelles afin de les intégrer à une existence plus harmonieuse et satisfaisante,

• leur permettre de comprendre, d’alléger ou d’éliminer un mal-être,

• les accompagner dans d’exploration de leur for intérieur afin de leur permettre de réorganiser de manière durable la structure de leur personnalité.

Ce professionnel ne peut pas délivrer de traitements médicamenteux et apporte essentiellement des pistes pour aider son patient à se sentir mieux.

Le psychopraticien est un titre libre, sans condition de diplôme qui désigne un professionnel en psychologie.

Missions du psychopraticien

Il existe plus de 400 méthodes différentes en psychothérapie en France et chacune a ses spécificités.

En suivant celle qui lui convient le mieux, sa mission principale consiste à écouter son patient, à l’aider à décrire son mal-être (timidité excessive, traumatisme, deuil…) Toujours sollicité par le patient, il intervient le plus souvent sur du long terme, puisque les séances peuvent durer plusieurs semaines et même plusieurs mois.

Où exerce le psychopraticien ? Dans son propre cabinet.

Quelles sont les qualités requises pour devenir Psychopraticien :

• Solidité psychique

• Sens de l’observation

• Rigueur

• Empathie

• Compétences en psychologie

• Sens de l’analyse

• Excellent relationnel

• Ecoute

• Neutralité

• Respect de la confidentialité

Formations pour devenir Psychopraticien

Pour devenir Psychopraticien, le suivi d’une formation n’est pas obligatoire mais fortement conseillée.

Il existe des formations généralistes certifiées en psychopratique ou psychothérapie mais vous pouvez aussi suivre un cursus dans une méthodologie particulière et devenir par exemple psychopraticien en relation d’aide, psychopraticien en analyse transactionnelle, psychopraticien en thérapies brèves…

L’une des meilleures écoles de formation de Psychopraticiens est l’EFPP à Aix en Provence, cette école dispense ses formations en présentiel ou en distanciel. C’est une école renommée pour son sérieux et pour la qualité de ses formateurs !

Psychothérapie, faire le premier pas...

Comment savoir alors que l’on est « prêt » à faire un travail psychothérapeutique ?

Il n’y a pas de diagnostic générique pouvant apporter une seule et unique réponse à cette question.

Lorsque l’on parle de psychothérapie, il est impossible d’indiquer quoi que ce soit à la façon d’un médecin qui vous prescrirait tel ou tel médicament.» 3 pistes peuvent cependant vous i aider à interroger votre envie de consulter.

1- Se rendre compte que l’on a un problème.

Cela peut paraître évident mais reconnaître que l’on rencontre un problème dans sa vie est la condition sine qua non pour se faire aider par un psychopraticien. A l’heure où consulter un psy n’est plus tabou, les invitations – injonctions à aller voir un thérapeute de la part d’un ami, d’un proche ou d’un conjoint ne sont pas rares.

Même si cela part d’une bonne intention de celui qui prodigue ce conseil, il faut que la personne qui consulte se rende compte, même parfois juste à demi-mots, qu’elle a un souci. La psychothérapie exige un véritable investissement personnel. Se faire aider doit se décider personnellement, personne ne peut vous y contraindre. Mais au fait existe-t-il des problèmes plus légitimes que d’autres pour aller consulter ? Il y autant de personnes qui vont mal que de raisons à leur mal-être. Des comportements compulsifs aux idées noires ou autodestructrices, en passant par l’addiction ou les troubles du comportement alimentaire, le champ de la psychothérapie est suffisamment important pour prendre en charge une vaste constellation de troubles.

2- Souffrir de la situation.

Que nous la vivions depuis longtemps, ou qu’elle se soit déclarée récemment, la raison de la consultation doit nous peser suffisamment pour accepter les rigueurs de la psychothérapie.

Nous pouvons tout à fait être conscient d’avoir un comportement anormal, des pensées étranges ou même une addiction... sans pour autant en souffrir ! Un alcoolique par exemple, peut avoir plus ou moins conscience qu’il a un problème sans que celui-ci lui pèse réellement... ce qui, très souvent, n’est pas le cas pour sa famille ou ses proches qui eux en pâtissent énormément mais ne peuvent pas consulter à sa place !

Parfois le simple fait de voir son problème comme insoluble peut faire souffrir mais également abandonner l’idée d’aller consulter sous prétexte d’être un « cas » trop désespéré... Pourtant être incapable de s’opérer soi-même de l’appendicite ne veut pas dire que l’on ne peut pas se faire soigner ! Il en va de même pour les troubles psychiques. Consulter un spécialiste, quelque soit son problème où sa gravité, est la première étape vers la reconstruction de soi.

3- Avoir un motif

Certaines personnes vont consulter, à l’origine, pour résoudre un problème bien particulier, d’autres pour de multiples raisons.

En réalité, peu importe le sujet de la consultation, ce qui est essentiel pour entamer une psychothérapie, c’est de trouver un motif qui donne l’impulsion première. Il s’avère que le déclic originel j’ai un problème avec l’alcool, je me sens triste sans raison... est souvent un prétexte, l’origine du trouble n’est pas ici, mais c’est un appel à l’aide. Il faut le percevoir comme un élément déclencheur, une porte d’entrée vers la psychothérapie.

Les bases pour bien commencer une psychothérapie

Le thérapeute installe un cadre thérapeutique pour assurer la sécurité et la relation de confiance avec le consultant, élément majeur pour une psychothérapie réussie.

Le cadre thérapeutique se définit par :

- le lieu, la périodicité et la durée des séances ;

- le tarif ;

- les règles appliquées en cas de manquement à une séance ;

- les méthodes ;

- les codes de déontologies auxquels le thérapeute se tient.

Ce cadre est expliqué par le thérapeute lors de la première séance, et la personne qui consulte donne son accord, c’est comme un contrat psychothérapeutique entre le consultant et le thérapeute.

Si le cadre venait à changer, il est nécessaire d’établir un nouvel accord. Ceci est primordial pour assurer la qualité du travail thérapeutique.

Une relation de confiance est primordiale entre thérapeute et consultant. Cette relation va tout au long des séances permettre à ce dernier d’aller plus loin sur sa quête personnelle et d’être dans une dynamique de progression du travail thérapeutique.

Qu’est ce qu’un Psychopraticien ?

Psychopraticien est devenu,depuis 2010, la nouvelle appellation du métier de«psychothérapeute». Il s’agit donc de la dénomination d’une activité professionnelle et non pas d’un titre. L’exercice de la psychothérapie demeure ainsi libre et le psychopraticien est un professionnel de la psychothérapie, qu’on peut notamment assortir du qualificatif « Certifié » ou « relationnel ». Le terme psychopraticien désigne explicitement un « praticien du champ psy ». Il est employé par des professionnels ayant une compétence dans le champ du soin psychique, sans pour autant détenir le titre de psychologue, ni celui de psychothérapeute, ou de psychiatre.

Tout compte fait, un psychopraticien pratique la psychothérapie mais ne peut plus porter le titre de psychothérapeute selon la loi.

Le psychopraticien est par définition une personne chargée d’accompagner en psychothérapie les personnes aspirant à mieux se connaître, à surmonter une période difficile, à sortir de leurs souffrances, à travailler leurs peurs, à trouver un sens à leur vie ou simplement à faire le point, à aller mieux.

Le psychopraticien est un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie, utilisant bligatoirement une méthode spécifique dont l’analyse psycho-organique, la gestalt, la thérapie transpersonnelle ou encore la thérapie cognitivo-comportementale. Il arrive que certains psychopraticiens soient formés à plusieurs méthodes.

L’accompagnement du psychopraticien a pour rôle de soulager les souffrances, les angoisses et les crises des personnes.

Le psychopraticien s’appuie sur un modèle systémique et une approche « solutionniste » qui considère que la personne s’inscrit dans de multiples systèmes et dont les interactions suivent des enjeux psychologiques selon des schémas répétitifs.

Cette psychothérapie spécifique (analyse transactionnelle, sophrothérapie, approche centrée sur la personne, TCC, etc.) est expérimentée par lui-même. Tous ces facteurs réunis, associés à la supervision obligatoire assurent le professionnalisme et l’éthique du métier de psychopraticien.

Le psychopraticien intervient pour essayer de résoudre des problématiques sociales (racisme, violence, harcèlement, …), pour régler des problématiques relationnelles (confiance, estime de soi, conflit, …), pour tenter de trouver des solutions aux troubles de l’adaptation (sociaux, familiaux et professionnels) ou encore pour solutionner des troubles réactionnels à un événement de vie (burn-out, rupture, chômage, deuil, …).

Il peut notamment accompagner des individus, souffrant de troubles psychopathologiques, à la demande d’un professionnel de santé (psychiatre, médecin généraliste, psychologue).

Grâce aux outils de sa méthode, le psychopraticien doit parvenir à remobiliser les ressources de son client et d’aller vers une plus grande autonomie psychique. Pour ce faire, il doit savoir s’adapter à son client et le mettre dans de bonnes conditions. Il se remet en question et revoit ses hypothèses, en gardant sa concentration sur le client, plutôt que sur ses propres croyances.

Psychothérapie : mode d’emploi !

Moi, aller voir un psy ? Mais je ne suis pas fou ou folle ! Cela vous parle ? Combien de fois cette idée reçue a pu être prononcée, pensant que la psychothérapie ne serait destinée qu’aux gens souffrant de maladies psychiatriques graves. Souvent aussi, on attend d’être en burn-out, plongé dans un état de mal-être intense pour commencer à se dire que l’on devrait peut-être aller voir quelqu’un mais avec une certaine honte. Et si cette démarche était plutôt vue comme un cadeau que l’on se ferait (oui vous avez bien lu !). Non comme quelque chose de négatif ou d’égocentré du genre « c’est mal de se regarder le nombril », mais plutôt comme une aventure courageuse avec soi-même pour se découvrir plus en profondeur et cheminer vers plus de liberté intérieure…

Qu’est-ce qu’une psychothérapie ?

En quelques mots, il s’agit d’un traitement de la souffrance psychique qui repose sur des moyens pychologiques fondés sur la parole au cours d’entretiens réguliers.

La psychothérapie est une discipline basée sur l’écoute bienveillante, sans jugement pour créer une relation de confiance qui va permettre à la personne de parler librement tout en se sentant sécurisée.

Néanmoins, ce qui parle du psychique peut faire peur. On peut donner une définition à la psychothérapie à partir d’une analogie, l’ascension en montagne : « La psychothérapie, c’est comme une ascension vers un sommet, vers plus de pensées claires, de lumière sur notre vie, cela demande effort, courage, persévérance, mais c’est vivre une expérience personnelle intense où l’on va puiser dans nos ressources pour se dépasser, se libérer. »

Dans les profondeurs de notre psychisme…

Il y a en réalité plusieurs couches dans notre psychisme, et plus nous travaillons sur nous-mêmes, plus nous descendons en profondeur. Et dans la profondeur, il y a beaucoup d’émotions refoulées, parce que c’était sans doute la solution la plus sécurisante de les ravaler, de nos blessures ou traumatismes d’enfance qui sont parfois chassés hors de conscience pour éviter de trop souffrir, il y a également notre part d’ombre. Jung, psychiatre suisse, décrivait l’ombre comme « quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais » ; « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension ». Il faut d’abord croire que l’on a une vie intérieure qui ne nous est pas connue, et ensuite accepter notre part d’ombre qui est la projection de nos défauts sur les autres, puisque nos défauts ne sont pas faciles à accepter en nous-mêmes ; ainsi ils nous font réagir par rapport aux autres, en tant que reflet de ce qui nous dérange chez nous. Il faut donc lutter contre nos résistances à aller voir de plus près ce qui est refoulé et que nous n’assumons pas ou qui nous fait peur.

Les bienfaits de la psychothérapie

La psychothérapie présente de nombreux bienfaits, en voici les principaux :

* cesser de souffrir psychologiquement (phobies, angoisses, anxiété, panique, déprimes récurrentes) ;

* régler des problèmes affectifs ou relationnels (obsessions, timidité, estime de soi, échecs amoureux) ;

* modifier des comportements qui nuisent au bien-être (stress post-traumatique, dépendances diverses, maux imaginaires, dysfonctions sexuelles) ;

* faire face à une crise existentielle et redéfinir ses objectifs de vie (après quoi je cours, réorientation de carrière) ;

* d’autres y ont également recours, non pas tant pour régler des problèmes spécifiques, mais pour acquérir de nouveaux outils afin de se réaliser pleinement ou pour améliorer l’adéquation entre leurs valeurs et la réalité de leur vie ;

* bien-être et développement personnel : meilleure estime de soi et connaissance plus précise de ses besoins.

Psychothérapie, quels sont les effets secondaires ?

Vouloir commencer une psychothérapie… c’est déjà un grand pas ! Une fois le bon thérapeute trouvé (cela veut dire que nous pouvons et devons changer si nous ne nous sentons pas en toute confiance avec celui ou celle qui nous accompagne), nous pouvons commencer !

Parfois, ce peut être un coup dur, un événement89 difficile à dépasser, parfois c’est pour tenter de guérir des blessures qui nous empêchent d’avancer sereinement, un malaise inexpliqué, des symptômes physiques chroniques, parfois l’envie d’une meilleure connaissance de soi… qui nous amènent à commencer une psychothérapie.

Évidemment, plonger dans nos profondeurs n’est pas facile, peut être douloureux, et demande une bonne dose de courage parce que l’on s’efforce de ramener à la surface ce qui nous a fait souffrir, ce que l’on ne voulait pas revivre, ce qui est trop lourd. Cependant, ne pas soigner une blessure correctement, c’est le risque qu’elle s’infecte davantage et devienne encore plus grave ou douloureuse.

Ce qu’il faut savoir, c’est que dans une psychothérapie nous n’irons jamais trop loin , nous ne découvrirons jamais une autre personnalité que ce que nous sommes vraiment, l’inconscient est notre gardien psychique, c’est lui qui donne accès à certaines informations refoulées quand c’est le bon moment. On parle d’insight, en tant qu’intuition soudaine ou prise de conscience, qui peut arriver de manière fulgurante, après un beau travail d’introspection, comme un éclairage étonnant sur ce que l’on ne percevait pas clairement jusque-là. C’est juste que c’était le bon moment, et cela ne peut que nous apporter soulagement, envie d’aller encore plus loin. Il n’y a aucun effet secondaire si ce n’est une libération progressive, la compréhension de pourquoi et comment on en est là.

Nous pouvons commencer une psychothérapie également lorsque nous ne souffrons pas vraiment d’un mal-être ou d’une souffrance, mais dans le but de se connaître mieux, de s’améliorer, de chercher une liberté encore plus importante dans notre vie, que ce soit concernant nos choix, nos comportements, nos relations…

« La connaissance de soi est une naissance à sa propre lumière, à son propre soleil. L’homme qui se connaît est un homme vivant. » ~ Marie-Madeleine Davy

Face à une humeur qui s’emballe trop vite, un trouble existentiel persistant, une anxiété qui s’installe... entamer une psychothérapie peut être une réponse appropriée. A condition d’être prêt à s’engager dans un « travail » souvent exigeant mais réellement structurant. Voici quelques petits éclaircissements pour ceux qui souhaiteraient « aller voir quelqu’un ». Tristesse inexplicable au quotidien, petites obsessions qui deviennent dures à vivre, difficultés à se structurer mentalement... Il existe des centaines de bonnes raisons d’envisager de faire une psychothérapie. Et des centaines de (fausses) bonnes raisons pour ne pas y aller...

Comment savoir si une psychothérapie est efficace ?

Si vous constatez que, même lorsque des situations difficiles se présentent, vous ne réagissez plus de manière excessive, mais que vous réagissez de manière plus équilibrée, cela indique que des progrès ont été réalisés grâce à la psychothérapie.

L’évolution de votre attitude et de votre mode de vie pendant la psychothérapie peut révéler si vos séances ont un impact positif. Cela étant dit, il vous appartient de ressentir sur le plan émotionnel si vous vous sentez évoluer favorablement par rapport à la thématique de départ.

De plus, il est fondamental de transmettre à votre psychopraticien toute perception liée à l’évolution du traitement. Ainsi, il lui sera possible d’avoir du matériel supplémentaire pour mieux vous aider.

Voici encore quelques signes qui prouvent que votre psychothérapie fonctionne :

• Votre relation avec les autres s’améliorent

• Votre estime de soi se renforce et s’affirme

• Votre tolérance émotionnelle se renforce

• Votre santé mentale et physique s’améliore

• Vous avez la possibilité d’examiner plus en profondeur ce qui vous a amené en Psychothérapie

• Vous avez plus de facilités à prendre vos responsabilités

• Votre psychopraticien vous dit que vous allez mieux

• Vous sentez moins le besoin de parler à votre psychopraticien